Sous le thème «Ripostons», la Coalition Main rouge donne le coup d’envoi à une semaine d’actions contre l’austérité

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Montréal, le 22 février 2015 – La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics (Coalition) a donné, cet après-midi, le coup d’envoi à une semaine nationale d’actions contre l’austérité. Le lancement s’est fait en marge du premier événement de cette semaine, un Craie-in contre l’austérité organisé par les collectifs Profs contre l’austérité et Profs contre la hausse.

« Déjà, la semaine s’annonce historique. Plus de 40 actions de mobilisations et de visibilité sont organisées partout à travers le Québec », a annoncé Véronique Laflamme, co-porte-parole de la Coalition, promettant que des actions surprises se rajouteraient à cette liste. « La multitude des groupes organisant des actions et la diversité de celles-ci démontrent bien le ras-le-bol qui anime actuellement les groupes communautaires, étudiants, féministes ainsi que les travailleurs et travailleuses de plusieurs secteurs», a ajouté Mme Laflamme.

En conférence de presse, des membres de la Coalition ont illustré les conséquences dramatiques déjà vécues dans leurs milieux et dans l’ensemble des services publics. Ils ont rappelé que le pire est encore à venir, puisque l’effet des compressions et des hausses de tarifs annoncées ne fait que commencer. À quelques semaines du budget, les groupes sociaux interpellent le gouvernement Couillard afin qu’il change de cap. Lire l’article complet

Comité d’accueil pour Philippe Couillard à Montréal: «Le gouvernement libéral fait avancer le Québec sur la voie des inégalités»!

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Montréal, le 3 février 2015 – 
À l’appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics (Coalition), quelques centaines de personnes ont sorti leurs casseroles à Montréal ce midi pour accueillir le premier ministre Philippe Couillard. En marge de sa conférence devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain intitulée «Ensemble on fait avancer le Québec sur la voie de la prospérité », les groupes sociaux de divers horizons, auxquels se sont jointes la FTQ, la CSQ et la CSN, ont tenu à rappeler que les mesures d’austérité ne font pas avancer mais plutôt reculer le Québec.

« Comment peut-on parler de prospérité dans un contexte où la majorité de la population québécoise fait face à une détérioration de ses conditions de vie ? » questionne Kim De Baene, co-porte-parole de la Coalition. « Quand les choix politiques et économiques ne bénéficient qu’à la grande entreprise et aux personnes les plus nanties, ce n’est pas de prospérité dont il est question, mais d’inégalités et de pauvreté » renchérit-elle. La Coalition souligne que l’atteinte de l’égalité entre les hommes et les femmes est particulièrement menacée par ces choix.

« Sécurité alimentaire, aide sociale, aide à l’emploi, électricité, éducation, services de garde, santé, environnement, logement, culture, services aux personnes ayant des limitations fonctionnelles, transport… tous les secteurs sont touchés » de s’indigner Véronique Laflamme, aussi co-porte-parole de la Coalition. « Les groupes sociaux sont unanimes à l’effet que les mesures d’austérité ont des conséquences désastreuses et inacceptables sur la population». À l’unisson, ils ont d’ailleurs profité de l’occasion pour rétorquer au premier ministre : «Cou1537950_920210731356885_2112576025787192793_oillard, on ne se laissera pas faire!».

«Faire avancer le Québec passe par la bonification de nos services publics et de nos programmes sociaux, pas par leur saccage» de rappeler madame De Baene. « Le gouvernement fait le choix de NE PAS lutter efficacement contre l’évasion fiscale, ni de rétablir la taxe sur le capital des institutions financières, ni de mieux contrôler le coût des médicaments, ni d’augmenter le taux d’imposition des entreprises. Ce sont pourtant des milliards de dollars qui dorment et qui permettraient à l’État de renflouer ses coffres. Le gouvernement doit aller chercher l’argent où il est, et ce dès le prochain budget. C’est urgent » conclut-elle. Lire l’article complet

Énoncé budgétaire : le gouvernement va de l’avant avec les compressions. Réaction de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics

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Montréal, le 2 décembre 2014 – La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics réagit avec colère au dépôt de la mise à jour économique et financière du ministre des Finances, Carlos Leitão.

D’emblée, la Coalition déplore que le gouvernement ne recule absolument pas sur les compressions et les tarifications déjà annoncées et ce, malgré l’opposition de presque la totalité de la société civile et les mobilisations qui se succèdent pour dénoncer ces mesures affectant les services publics et les programmes sociaux. « Le ministre Leitao affirme que le Québec va mieux. Non, le Québec ne va pas mieux » réagit Véronique Laflamme, co-porte-parole de la Coalition. « Les cibles budgétaires de juin dernier ont été confirmées et l’impact des nouvelles tarifications annoncées ne s’est pas encore fait sentir. Le pire est donc à venir » d’ajouter madame Laflamme.
La Coalition dénonce que le gouvernement maintienne à tous prix l’atteinte de l’équilibre budgétaire en 2015-2016 et n’ait pas reculé sur son intention de limiter très sévèrement la croissance des dépenses dans le prochain budget.

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La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics invite la population à descendre massivement dans la rue

IMG_8888Montréal, le 28 novembre 2014 – La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, organisatrice de la grande manifestation du 31 octobre dernier,  invite la population à être nombreuse à participer aux manifestations de samedi organisées par le collectif « Refusons l’austérité ». Les groupes sociaux, espèrent que les attaques sans précédent contre les programmes sociaux et les services publics entraînent une importante mobilisation sociale.

La Coalition déplore que, malgré l’opposition grandissante de presque la totalité de la société civile et les mobilisations qui se succèdent pour dénoncer les mesures de compressions et de tarifications qui affectent les services publics et les programmes sociaux, le gouvernement ne montre aucune volonté à changer son approche en matière de gestion des finances publiques. Les premières recommandations de la Commission permanente sur la révision des programmes, rendues publiques en début de semaine, ne trompent pas : le gouvernement essaie de justifier ses prochaines mesures drastiques.

Pour la Coalition, la vraie urgence n’est pas l’atteinte de l’équilibre budgétaire en 2015-2016, mais plutôt la révision de la fiscalité afin de permettre de préserver des services publics de qualité et des programmes sociaux permettant de respecter les droits humains des Québécoises et Québécois. Elle a déjà mis de l’avant 10 milliards $ de solutions fiscales mettant davantage à contribution les plus fortunés et les grandes entreprises.

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Des milliers de personnes dénoncent les attaques anti-sociales et revendiquent une meilleure redistribution de la richesse

 

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Le 31 octobre, à l’appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, entre 40 000 et 50 000 personnes en provenance de différentes régions du Québec ont manifesté dans les rues du centre-ville de Montréal pour dénoncer l’horreur des mesures d’austérité budgétaire dont la mise en œuvre s’est accélérée depuis l’arrivée du gouvernement Couillard.

Travailleurs et travailleuses, personnes sans-emploi, étudiantes et étudiants, personnes retraitées et membres de nombreux groupes sociaux ont crié leur colère devant les coupes qui se succèdent dans la quasi-totalité des services publics et des programmes sociaux, en raison des compressions majeures imposées dans le dernier budget libéral.

La Coalition a rappellé que la population vit déjà avec les conséquences des mesures de tarification, de privatisation et des compressions imposées dans les dernières années. Elle dénonce les inégalités sociales croissantes issues des politiques néolibérales appliquées au Québec ces dernières années. À son avis, l’austérité budgétaire du gouvernement Couillard sert des intérêts qui ne sont pas ceux de la majorité de la population.

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Manifestation devant les consultations publiques de la commission d’examen sur la fiscalité québécoise: «Pas de justice sociale sans justice fiscale !»

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Montréal, le 20 octobre 2014. La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics (Coalition) profite de la première journée des consultations publiques de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise, à Montréal, pour se faire entendre… dans la rue. Plusieurs dizaines de personnes et de groupes ont répondu à l’appel pour manifester sous la bannière « Pas de justice sociale sans justice fiscale ». Les groupes sociaux dénoncent à la fois la composition et les orientations préétablies de cette commission.

« Nous considérons que l’austérité est un choix idéologique, et non une fatalité! Plusieurs moyens de faire autrement existent » rappelle Kim De Baene, co-porte-parole de la Coalition ». Lire l’article complet

Débat sur la fiscalité: Une vaste coalition de groupes sociaux identifie 10 milliards$ de solutions fiscales et promet d’être dans la rue

 

Montréal, le 16 septembre 2014 – Alors que l’Assemblée nationale reprend ses travaux sur fond d’austérité budgétaire, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics urge le gouvernement de réformer la fiscalité dans une optique de justice sociale plutôt qu’en détériorant encore les conditions de vie de la majorité de la population.

Nous avons les moyens de faire autrement! Document sur les 18 solutions fiscales de la Coalition.

Nous avons les moyens de faire autrement! Document sur les 18 solutions fiscales de la Coalition.

La Coalition profite du débat en cours sur la fiscalité pour lancer une mise à jour de son argumentaire sur les finances publiques, ainsi qu’une tournée de formation présentant les 18 solutions fiscales mises de l’avant. Les groupes sociaux ont identifi 10 milliards $ qui, annuellement, permettraient de renflouer les coffres de l’État sans tarifer et taxer les services publics, et sans couper dans les programmes sociaux. La démonstration est claire : nous avons les moyens de faire autrement.

 

Un débat sur les programmes et la fiscalité mal parti

La Coalition s’inquiète de l’impact des coupures et des compressions qui font quotidiennement les manchettes. Elle craint que les commissions ne servent qu’à confirmer les orientations gouvernementales et à justifier la mise en œuvre de mesures d’austérité budgétaire. D’ailleurs, selon elle, la composition même de ces commissions et les études déjà commandées à des firmes comme CIRANO et KPMG dénotent la volonté d’accélérer la mise en œuvre de politiques néolibérales au Québec.

Pour les groupes sociaux, il est clair que le gouvernement Couillard n’a pas l’intention de tenir un vrai dialogue social. « Le président du Conseil du trésor parle déjà de consensus sur les objectifs, avant même les consultations publiques sur la fiscalité » souligne Kim De Baene, co-porte-parole de la Coalition.

 

Les groupes sociaux dénoncent particulièrement la tournure du débat sur la révision des programmes. « Que ce soit dans les consultations en ligne, lors de rencontres ministérielles ou à l’occasion des interventions publiques et de toutes les démarches du gouvernement Couillard, on martèle qu’il faut couper et on demande où le faire », souligne Élisabeth Gibeau, également co-porte-parole de la Coalition. « Nous pensons qu’il faut plutôt se demander si nous voulons nous donner les moyens de respecter les droits au Québec. À notre avis, il est clair que le Québec en a les moyens. C’est également ce qui ressort de notre argumentaire sur les finances publiques », conclue-t-elle.

Afin d’informer la population et de faire contrepoids au discours fataliste tenu par le gouvernement, les membres de la Coalition tiendront des formations sur la fiscalité dans différentes régions du Québec au cours de l’automne.

La Coalition promet également de se faire entendre dans la rue.  Elle se mobilisera à l’extérieur des audiences publiques de la Commission sur la fiscalité dans différentes régions pour réitérer son message. Elle tiendra par ailleurs une grande manifestation à Montréal le jour de l’Halloween, sous le thème « L’austérité, une histoire d’horreur ».

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Le document « Nous avons les moyens de faire autrement » est disponible en ligne.

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Le budget Leitao garde le cap de l’austérité budgétaire. Un vrai débat sur la fiscalité est nécessaire!

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Québec, le 4 juin 2014 – C’est par de nouvelles compressions dans les services publics que se traduira l’austérité budgétaire en 2014-2015, constate la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics à la lecture du budget Leitao. La croissance des dépenses de programmes limitée à 1,8% pour 2014-2015 et le gel d’embauche, notamment en santé, vont assurément affecter les services à la population, déplore-t-elle. Malgré l’annonce de deux commissions, une sur la fiscalité et une autre sur les programmes, la coalition de groupes sociaux constate que le budget Leitao trace déjà des orientations majeures pour les années à venir et que le dialogue social annoncé s’annonce factice.

Exception faite de l’indexation des tarifs de garderies et de service de garde en milieu scolaire, que déplore la Coalition, le budget ne contient pas de nouvelles hausses de tarifs. Cependant, la population du Québec vit déjà avec les impacts des tarifications importantes annoncées dans les budgets précédents sur lequel ne recule pas le nouveau ministre des Finances. La taxe santé, la hausse du tarif d’électricité patrimoniale et la hausse des frais de scolarité sont maintenues. « Le choix du gouvernement Couillard de maintenir l’objectif d’atteinte de l’équilibre budgétaire pour 2015-2016 se fera donc au détriment de l’effritement des services publics et sur le dos des plus pauvres et de la classe moyenne. Alors que plusieurs mesures fiscales progressives auraient pu être adoptées pour renflouer de façon plus équitable les coffres de l’État, le gouvernement a choisi d’épargner les plus riches et de se priver de milliards de dollars en revenus », dénonce Joël Pedneault, co-porte-parole de la Coalition.

« Alors qu’il annonce qu’il procède au resserrement immédiat des dépenses fiscales, le gouvernement libéral ne touche pas aux avantages fiscaux dont bénéficient les plus fortunés et les grosses entreprises », note Véronique Laflamme, également co-porte-parole de la Coalition. Celle-ci aurait souhaité que le gouvernement abolisse le crédit d’impôt pour gains en capital des entreprises et des particuliers, diminue le plafond des RÉER, et contrôle davantage le prix des médicaments.

Le budget annonce d’importants débats pour les prochains mois. Il confirme la mise en place d’une commission d’examen sur la révision de la fiscalité qui aurait pour objectif de conseiller le gouvernement sur de nouvelles orientations et dont les recommandations seront déposées avant le prochain budget. La Coalition, qui se mobilisera autour de ces consultations, craint que les décisions importantes ne soient déjà prises. « D’un côté, le gouvernement dit qu’il souhaite un mécanisme de consultation qui permette des échanges avec la population et de l’autre, il annonce déjà deux orientations majeures soit une hausse des dépenses de programmes limitée à 0,7% pour 2015-2016 et l’utilisation de la moitié des surplus budgétaires pour baisser les impôts à la suite du retour à l’équilibre budgétaire », note Véronique Laflamme.

La Coalition souhaite un réel débat sur les finances publiques. Elle propose de nouvelles sources de revenus favorisant une meilleure redistribution de la richesse, notamment par une fiscalité plus progressive qui permettrait un financement adéquat des services publics et des programmes sociaux. Avec sa campagne 10 milliards de $ de solutions, nous avons les moyens de faire autrement, la Coalition suggère 19 solutions fiscales permettant de renflouer les coffres de l’État de 10 milliards $ par année. Parmi celles-ci, l’augmentation du nombre de paliers d’imposition pour les particuliers, le rétablissement de la taxe sur le capital des banques et des entreprises financières, de même qu’une augmentation du taux d’imposition des entreprises, excluant les PME.

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La Coalition sera de la manifestation contre l’austérité. Les groupes sociaux réclament un changement de cap du prochain gouvernement.

IMG_2652 - copieMontréal, le 2 avril 2014 – La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics appuie la manifestation nationale contre l’austérité organisée par l’Association pour une solidarité syndicale (ASSÉ). Des  membres de groupes sociaux, autant communautaires, féministes que syndicaux, y marcheront aux côtés des étudiantes et étudiants pour dénoncer le recours accru à des mesures d’austérité. La Coalition s’inquiète de l’augmentation des inégalités sociales au Québec causée notamment par la tarification et la privatisation des services publics, les compressions budgétaires et les coupures dans les programmes sociaux comme celles à l’aide sociale.

Au lendemain de la hausse de 4,3% des tarifs d’Hydro-Québec, la Coalition soutient que cette tarification croissante des services publics comme la hausse des frais de scolarité, l’instauration de la taxe santé, auxquelles pourraient s’ajouter une hausse des tarifs des CPE ou encore l’assurance-autonomie, appauvrit la majeure partie de la population. Lire l’article complet

Élections provinciales: Une vaste coalition de groupes sociaux propose 10 milliards$ de solutions fiscales à l’austérité

004 Photo Michel Giroux  20 mars 14Montréal, le 20 mars 2014 – À l’occasion du débat des chefs, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics s’invite dans la campagne électorale québécoise. La Coalition interpelle les représentantes et représentants des principaux partis politiques afin de les entendre sur leurs propositions pour réformer la fiscalité dans une optique de justice sociale. Depuis 2010, et actuellement dans le cadre de sa campagne 10 milliards de $ de solutions, nous avons les moyens de faire autrement, la Coalition suggère plusieurs moyens pour financer les services publics et améliorer le bien-être de la population.

« Depuis le début de la campagne électorale, il est inquiétant de constater le peu d’engagements des partis politiques en vue d’instaurer un pacte fiscal plus juste et plus équitable entre les individus d’une part, et les banques et les entreprises, d’autre part », de souligner Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). « Les solutions que nous proposons doivent être prises au sérieux par les partis politiques. Concrètement, elles permettraient de financer l’État sans recourir à la tarification ou à la privatisation de nos services publics », d’ajouter madame Daigneault.

« Si le gouvernement rétablissait les paliers d’imposition pour les particuliers qu’il a abolis au cours des 25 dernières années, il irait chercher un milliard de dollars de revenus supplémentaires, tout en allégeant la facture fiscale de 87 % des contribuables », d’expliquer Élisabeth Gibeau, d’Union des consommateurs. Même le Fonds monétaire international (FMI) affirme que l’on dispose de « toute la marge de manœuvre voulue pour augmenter les impôts des plus riches ». La Coalition propose aussi de restaurer la taxe sur le capital des banques, sachant que plus de la moitié d’entre elles réussissent à ne payer aucun impôt chaque année. « Le rétablissement de cette taxe permettrait de récolter plus de 600 millions de dollars et d’aller chercher une plus juste contribution fiscale de ces institutions », de soutenir madame Gibeau. Le contrôle du coût des médicaments serait, quant à lui, une autre façon pour le gouvernement d’aller récupérer un milliard de dollars. La Coalition met aussi de l’avant le fait que les baisses d’impôt des entreprises ont démontré leur inutilité pour stimuler l’investissement et la productivité. Dans cette perspective, il serait opportun que l’impôt des entreprises soit augmenté, sauf pour les PME.

S’ils ne tenaient pas compte de ces avenues, les partis politiques feraient preuve de manque de courage et de vision sociale. « Au fil des ans, les gouvernements nous ont conduits vers des politiques régressives en matière d’accès aux services publics. Ils ont généralisé la formule utilisateur-payeur sans tenir compte des revenus réels des individus. La classe moyenne récupère ainsi le gros de la facture des dépenses publiques et les moins nantis subissent les conséquences des coupes de dépenses », de dénoncer Dominique Goneau, de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). « Nous interpellons les partis politiques pour savoir ce qu’ils comptent faire pour rétablir un environnement fiscal plus juste et pour mieux partager la richesse », d’insister monsieur Goneau.
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