Réaction de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics au budget Marceau / Un autre budget injuste !

La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, formée de 140 groupes sociaux, est profondément déçue du budget présenté aujourd’hui par le nouveau gouvernement. « Non seulement le Parti Québécois maintient deux des trois mesures de tarification régressives les plus injustes annoncées par le Parti Libéral, mais il maintient le quasi statu quo en matière de fiscalité », s’insurge Véronique Laflamme une des porte-parole de la Coalition qui accuse le nouveau gouvernement de suivre les pas tracés par son prédécesseur.

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Redistribuer la richesse… au lieu d’appliquer des mesures d’austérité

Sherbrooke, le 10 novembre 2012 – À dix jours du premier budget du gouvernement Marois, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics a manifesté devant la Conférence nationale des présidents et des présidentes de circonscription du Parti Québécois qui se déroulait à Sherbrooke. Elle a demandé au gouvernement péquiste de renoncer à répondre aux défis financiers du Québec par l’entremise d’une austérité budgétaire qui ne ferait qu’accroitre les inégalités et les tensions sociales.

 

10 NOVEMBRE 2012 : La redistribution de la richesse ne peut plus attendre! Mobilisation pré-budgétaire de la Coalition

Ce samedi 10 novembre, à Sherbrooke, il y a une conférence nationale des présidentes et des présidents du Parti Québécois. À quelques semaines du 1er budget, c’est une occasion à ne pas manquer de rappeler aux éluEs et aux têtes dirigeantes du PQ que non seulement une réelle redistribution de la richesse est possible mais qu’elle est nécessaire, dès maintenant.

La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et la coalition estrienne vous invitent à participer en grand nombre à un rassemblement pré-budgétaire devant le lieu de la Conférence nationale (Hôtel Delta de Sherbrooke), à 11h15, ce samedi 10 novembre.

Exigeons du Parti Québécois qu’il respecte ses engagements d’abolir totalement les mesures régressives comme la taxe santé, mais également qu’il revoit, pour vrai, la fiscalité afin de mettre à contribution les ménages et les entreprises qui en ont les moyens et en protégeant les revenus nécessaires pour assurer à tout le monde un niveau de vie décent.

Le prochain budget doit:

  • revoir la fiscalité pour faire contribuer davantage les plus riches et les grosses entreprises y compris les entreprises financières
  • abolir complètement la taxe santé
  • renoncer aux hausses de tarifs d’hydro-électricité et à la hausse des frais de scolarité
  • financer adéquatement les services publics et les programmes sociaux
  • lutter contre la pauvreté

Des autobus partiront de Montréal, du métro Berri-UQAM à 9h00. Inscriptions auprès de Caroline Toupin du MÉPACQ (514) 843-3236. Les groupes qui souhaitent organiser leurs propres autobus sont invités à le faire et à nous en informer. Les groupes des régions autres que Montréal et Sherbrooke qui se mobiliseront sont invités à communiquer avec Caroline Toupin au MÉPACQ: Caroline Toupin (c.toupin@mepacq.qc.ca)

La hausse d’impôts des mieux nantis est-elle exagérée ?

Le nouveau gouvernement péquiste prévoit augmenter l’impôt des contribuables gagnant plus de 130 000 $ de 4% (de 24% à 28%) et de 7% pour les personnes gagnant plus de 250 000 $ (de 24% à 31%).  Le nombre de contribuables touchés représente environ 3,1% des contribuables québécois (150 000). Plusieurs crient au loup et brandissent la possibilité d’un « exode » des mieux nantis, rien de moins ! Quand est-il ?

Premièrement, ces taux d’imposition ne s’appliquent pas sur l’ensemble des revenus de ces riches contribuables, mais en fonction de tranches de revenus (voir le tableau ci-dessous). Évidemment, l’impôt est appliqué sur le montant une fois soustrait la panoplie d’abris fiscaux. Lire l’article complet

Révision de la fiscalité – Le gouvernement doit aussi toucher les banques

Montréal, 4 octobre 2012 – Réjouie de voir que les mobilisations populaires des dernières années ont porté fruit, comme en témoignent la défaite électorale du Parti libéral ainsi que les récents engagements du Parti québécois, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics poursuit la lutte à la privatisation et à la tarification des services publics tout comme celle pour une meilleure redistribution de la richesse.

 

Si le Parti québécois s’est engagé à abolir la taxe santé, la loi 12, la hausse des droits de scolarité et qu’il n’haussera pas les tarifs d’Hydro-Québec, c’est en très grande partie grâce à la mobilisation populaire. Ceci démontre que l’action collective et la mobilisation demeurent les moyens privilégiés pour obtenir des changements sociaux positifs. Toutefois, la lutte à la privatisation et à la tarification des services publics tout comme celle pour une meilleure redistribution de la richesse sont loin d’être terminées! Lire l’article complet

Les banques font-elles leur juste part ?

Alors que la précarité de nos finances publiques fait régulièrement la une de l’actualité, nous, de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, ne cessons de proposer des solutions pour aller chercher des fonds là où il y en a. Nous profitons du fait que les six banques canadiennes viennent d’annoncer des profits trimestriels de 8,18 MILLIARDS $ (pour les trois mois terminés le 31 juillet!) pour mettre de l’avant une de ces solutions : rétablir la taxe sur le capital, mais seulement pour les entreprises financières (dont les banques).

Abolie en 2011, la taxe sur le capital des entreprises était prélevée sur le capital permanent des sociétés : par exemple, si une entreprise investissait un million de dollars pour l’achat de nouvelle machinerie, elle était taxée sur la valeur de cet investissement.  La taxe différait donc de l’impôt sur le revenu des entreprises en ce qu’elle était prélevée même si le rendement d’une société était déficitaire. Elle rapportait environ 2 milliards de dollars au gouvernement, soit un montant non négligeable.

Abolition de mesures régressives par le gouvernement Marois

La Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics crie victoire

Montréal, 21 septembre 2012 – La Coalition opposée à la privatisation et à la tarification des services publics salue la décision du gouvernement Marois qui a confirmé, au premier jour de son gouvernement, l’abolition de la taxe santé avant le prochain rapport d’impôt et l’annulation, d’ici le Sommet sur l’éducation supérieure, de la hausse des frais de scolarité. Elle se réjouit également de l’abrogation de la loi spéciale (loi 12) qui imposait de graves limites aux droits civils et politiques.

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Pour une société juste – Grande manifestation unitaire le 22 août à Montréal

Montréal, le 22 août 2012 – C’est par dizaines de milliers que se sont rassemblé-e-s aujourd’hui les Québécoises et les Québécois dans les rues de Montréal, à l’appel de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics et de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), afin de protester contre la destruction progressive des services publics, la hausse des frais de scolarité et la loi 12 (loi 78). Des gens de tous les horizons, du mouvement étudiant aux groupes communautaires, en passant par les organisations syndicales, réclament d’une seule voix l’arrêt de ces mesures dirigées contre ce qui permet la bonne santé d’une société. Lire l’article complet

Bulletin La Main Rouge – Août 2012

Le nouveau bulletin La Main Rouge (août 2012) intitulé «Avant, pendant et après la campagne électorale : MOBILISATION GÉNÉRALE ! » est en ligne. Nous vous invitons à le télécharger dès maintenant !

Grande manifestation unitaire le 22 août à Montréal

Depuis les 30 dernières années, les gouvernements du Québec ont pris le virage (à droite !) des politiques néolibérales. Privatisations d’entreprises ou de services publics, négociations d’accords de libre-échange, politiques de « déficit zéro », compressions budgétaires dans les services publics et les programmes sociaux et tarification des services publics ne sont que quelques exemples. Maintenant, le gouvernement parle de partenariats publics-privés, du principe d’utilisateur-payeur et d’importantes baisses d’impôts.

Si ces politiques prétendent vouloir que chacunE paie sa juste part, leur conséquence est plutôt l’accroissement des inégalités sociales. Les politiques néolibérales appauvrissent la classe moyenne et maintiennent les personnes les plus démunies de notre société dans une situation de pauvreté inacceptable. Et les femmes sont toujours plus pauvres que les hommes.

Alors que le budget 2007 contenait de nouvelles baisses d’impôt bénéficiant aux plus riches et aux entreprises ainsi que l’abolition de la taxe sur le capital, celui de 2010 annonçait une hausse majeure des frais de scolarité, l’instauration d’une taxe santé de 200 $ par année, une hausse majeure de 20 à 30 % du bloc patrimonial des tarifs d’hydro-électricité à partir de 2014. Ces mesures régressives ont appauvri la classe moyenne québécoise et fragilisé la situation déjà précaire des plus pauvres. La marchandisation des services publics a affaibli notre filet social.

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