Journée mondiale de la justice sociale – Le Québec a les moyens d’en faire plus pour s’attaquer aux inégalités sociales

Montréal, le 20 février 2020 – Le gouvernement Legault est rappelé à ses devoirs par une coalition de groupes sociaux à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, décrétée par l’ONU et dont le thème pour 2020 est « Réduire les inégalités pour atteindre la justice sociale ». À cette occasion et à quelques semaines du dépôt du budget provincial, la Coalition Main rouge lance aujourd’hui le document 10 milliards $ de solutions pour une société plus juste qui présente dix-neuf mesures qui permettraient de  lutter plus efficacement contre les inégalités sociales et fiscales, tout en finançant les mesures nécessaires pour assurer une transition écologique juste. Ces dix-neuf mesures permettraient à l’État de disposer de plus de 10 milliards de dollars supplémentaires annuellement. Lire l’article complet

20 février, Journée mondiale pour la justice sociale. Le Québec a les moyens d’assurer une société plus juste

Le Québec a les moyens d’assurer une société plus juste

Après des années d’austérité, le gouvernement québécois a cumulé d’importants surplus depuis trois ans.  Puisque nos services publics et les programmes sociaux sont toujours sous-financés, on peut clairement affirmer que ces surplus ont été réalisés au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de notre filet social. Avec les surplus anticipés de 5 milliards $ cette année et des mesures fiscales plus progressistes, nous avons les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer plus adéquatement les programmes sociaux, de planifier une transition juste basée sur le respect des droits et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome.

Un filet social fort : c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible et que les droits humains et la dignité des personnes soient respectés! C’est une question de CHOIX politiques.

Dans son budget du 10 mars, le gouvernement doit prendre les moyens d’améliorer les conditions de vie dans nos communautés, d’améliorer l’accès et la qualité des services publics et de lutter contre les inégalités sociales…

Ça passe notamment par plus de justice fiscale et un meilleur partage de la richesse.

À l’occasion de la Journée mondiale pour la justice sociale 2020, la Coalition Main rouge lance une nouvelle édition 10 milliards $ de solutions pour une société plus juste.

Rendons visible la Journée mondiale pour la justice sociale dans nos milieux:

Viser la justice sociale: dépliant

Sous couvert de l’épouvantail de « crise » des finances publiques, nous avons eu droit à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs ces dernières années. Les dommages sont considérables et rien n’indique que les politiques qui seront mises en œuvre par le nouveau gouvernement amélioreront les choses. En effet, la «baisse du fardeau fiscal» promise par la CAQ bénéficiera davantage aux riches et limitera la capacité de l’État à bien financer les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome. De plus, le gouvernement Legault dit vouloir encore couper des postes dans la fonction publique et faire plus de place au privé dans la santé et dans d’autres domaines. Nous refusons ces choix! Nous devons faire autrement. Nous en avons les moyens!

Exigeons du gouvernement qu’il s’engage à récupérer notre trésor collectif auprès des plus nantis en instaurant une fiscalité plus progressive et à réparer les dégâts causés aux services publics et aux programmes sociaux en y réinvestissant adéquatement !

Un dépliant mis à jour de la campagne Viser la justice sociale est maintenant disponible:

Manifestation à Montréal à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale: Les groupes sociaux réclament un budget pour la justice sociale

Montréal, le 20 février 2019 – À l’occasion de la Journée mondiale sur la justice sociale, le Front régional d’action communautaire autonome (FRACA) de Montréal se joint aux groupes sociaux de partout au Québec, réunis au sein de la Coalition Main rougeet de la Campagne Engagez-Vous pour le communautaire, pour demander un budget pour la justice et l’équité sociale et manifeste dans les rues du centre-ville de Montréal ce midi pour se rendre au bureau du premier ministre. [On peut visisoner une vidéo de la manifestation]

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Les groupes sociaux à travers le Québec réclament un budget pour la justice sociale

Des mobilisations sont prévues dans toutes les régions du Québec à l’occasion de la journée mondiale de la justice sociale

Montréal, le 15 février 2019 – Alors que les consultations pré-budgétaires se terminent, les groupes sociaux d’un très large horizon réunis au sein de la Coalition Main rougeet de la Campagne Engagez-Vous pour le communautaire unissent leurs voix pour demander un budget pour la justice et l’équité sociale.

Plusieurs dizaines de groupes communautaires, syndicaux, féministes, étudiants membres des deux coalitions s’inquiètent des intentions du gouvernement Legault qui a annoncé de nouvelles compressions au niveau de plusieurs ministères alors qu’il nage dans les surplus.

La Coalition Main rouge et la Campagne Engagez-Vous pour le communautaire rappellent que les besoins sont criants dans les différents secteurs, après des années d’austérité, et que le vrai changement attendu de la population passe inévitablement par un réinvestissement significatif dès le prochain budget dans nos services et programmes sociaux.

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Mobilisations unitaires du 20 février: liste des actions régionales

Le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, la Coalition Main rouge, en collaboration avec Engagez-vous pour le communautaire, lance un appel à des actions régionales unitaires pour un réinvestissement dans:
🎯Les services publics
🎯Les programmes sociaux
🎯L’action communautaires autonome

Les détails de cette journée et le matériel de mobilisation sont disponible ici. Voici les détails pour les mobilisations dont les détails sont déjà connus:

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Mobilisations régionales unitaires pour la justice sociale le 20 février 2019

Sous couvert de l’épouvantail de « crise » des finances publiques, nous avons eu droit ces dernières années à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs. Les dommages sont considérables et rien n’indique que les politiques qui seront mises en œuvre par le nouveau gouvernement amélioreront les choses. 

Après des années d’austérité, le gouvernement québécois a cumulé d’importants surplus depuis deux ans. Ces surplus ont été réalisés au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de notre filet social. Avec les surplus de 4,5 milliards $ et des mesures fiscales plus progressistes, nous avons les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer plus adéquatement les programmes sociaux et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome. Pourtant, le nouveau gouvernement de François Legault laisse plutôt planer la menace de nouvelles compressions budgétaires poru financer ses promesses électorales!

Un filet social fort: c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible et que les droits humains et la dignité des personnes soient respectés! C’est une question de CHOIX politiques. Exigeons que le gouvernement prenne les moyens d’améliorer nos communautés et nos conditions de vie!

Le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, la Coalition Main rouge, en collaboration avec Engagez-vous pour le communautaire, lance un appel à des actions régionales unitaires pour un réinvestissement dans:
🎯Les services publics
🎯Les programmes sociaux
🎯L’action communautaires autonome

Détails à venir sur les mobilisations prévues dans les différentes régions.

Pour participer à à l’organisation de ces actions, vous trouverez au lien suivant une liste préliminaire de groupes  à contacter.

Matériel de mobilisation:

🎯Affiche
🎯Bandeau facebook
🎯Tract modifiable (à venir)

Campagne électorale 2018 : Réponses des partis aux questions de la Coalition Main rouge

Dans le cadre de la campagne électorale qui se termine, la Coalition Main rouge a jugé essentiel d’interpeller les principales formations politiques au sujet de la justice sociale. Représentant ensemble autour d’un million de Québécois et de Québécoises, les membres de la coalition ont sollicité l’écoute et l’attention des instances des partis, en leur acheminant un questionnaire portant sur la fiscalité, les droits sociaux, les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome.

Ce questionnaire a été initialement envoyé à chaque parti le 20 juin dernier. Des relances ont été acheminées aux partis n’ayant pas encore répondu les 21 août et 17 septembre derniers.

Les réponses reçues peuvent être consultées ici :

Coalition avenir Québec

Parti québécois

Québec solidaire

Le Parti libéral du Québec n’a pas fait parvenir de réponses à la Coalition Main rouge, malgré avoir accusé réception du questionnaire.

Les groupes membres sont invités à prendre connaissance des informations reçues et à les faire circuler.

Pour savoir ce que NOUS voulons?

Lisez la déclaration signée par une quarantaine d’organisations sociales nationales et régionales

-> http://nonauxhausses.org/en-campagne/

Regardez la vidéo ‪📹‬ -> https://youtu.be/uFHgOgavPhk
🎯Dépliant de la campagne #ViserLaJusticeSociale  -> https://bit.ly/2jZ8SWU

Bonne lecture !

En campagne pour contrer le démantèlement de notre filet social!

À la toute veille des élections générales au Québec, nous demandons aux partis en lice qu’ils s’engagent à récupérer notre trésor collectif auprès des plus nantis en instaurant une fiscalité plus progressive et à réparer les dégâts causés au filet social en réinvestissant adéquatement dans les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome.

38 organisations sont signataires de cette déclaration (liste au bas du texte) qui fait également l’objet d’une vidéo.

Sous couvert de l’épouvantail de « crise » des finances publiques, nous avons eu droit, dans les dernières années, à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs. Les dommages sont considérables! Les principes de gratuité et d’universalité de nos services publics sont plus que jamais en danger, menacés par leur privatisation d’un côté et pas de nouvelles compressions de l’autre.

Malgré les surplus budgétaires record des deux dernières années, les sommes dévolues au financement des services publics, des programmes sociaux et de l’action communautaire autonome demeurent largement insuffisantes. Pourtant, ces surplus ont été réalisés au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de notre filet social, qui ne parvient plus à soutenir un trop grand nombre de personnes.

En éducation, les investissements actuels sont loin de suffire à combler les déficits accumulés par des années de compressions budgétaires. Les restrictions budgétaires des récentes années ont eu des conséquences négatives sur l’offre de cours, sur le soutien offert aux étudiantes et aux étudiants, sur les conditions d’enseignement, de travail et d’apprentissage. À chaque exercice budgétaire, tous les ordres d’enseignement composent avec ce sous-financement et les véritables perdants sont les étudiantes et les étudiants.

En santé et services sociaux, pendant que la rémunération des médecins a explosé, le financement des établissements publics a subi des coupes très sévères, ce qui a grandement affecté les services à la population. Les réinvestissements annoncés dans le dernier budget ne combleront pas le manque à gagner, qui atteint plusieurs milliards de dollars depuis l’élection de l’actuel gouvernement. La prévention, les services sociaux et les soins et services aux aînés sont particulièrement affectés et dans tout le réseau, l’épuisement du personnel et la surcharge de travail atteignent des niveaux critiques. La dernière réforme a désorganisé un réseau déjà étouffé, qui est aujourd’hui en crise, ce qui fait le jeu de ceux qui souhaitent qu’on le privatise. Cette privatisation affecte de plus en plus de personnes, en particulier les femmes et les familles et on assiste à l’émergence d’un système de santé et services sociaux à deux vitesses : un pour les riches et un pour les personnes défavorisées.

En ce qui concerne la petite enfance, le désengagement envers les services de garde éducatifs subventionnés et le fait de favoriser les services de garde privés diminuent la qualité de l’ensemble des services. Le personnel est épuisé, victime de la surcharge de travail. De plus, la modulation des tarifs appauvrit les familles, qui ont dû faire face à un véritable choc tarifaire.

Dans les différents ministères et organismes, les effets des coupes et du sous-financement continuent de fragiliser les services aux citoyennes et aux citoyens. Les effectifs des organisations publiques et parapubliques sont sans cesse réduits dans les centres d’appels, dans les emplois techniques ou de bureau, et chez les ouvriers et ouvrières. Plusieurs programmes peinent à survivre.

Les programmes sociaux sont eux aussi négligés. Par exemple, les prestations d’aide sociale permettent à peine de couvrir la moitié des besoins de base, comme se loger, se nourrir, se vêtir et se déplacer. Les dernières réformes de l’aide sociale, dont l’instauration du Programme Objectif Emploi, tendent à rendre cette aide de dernier recours toujours plus conditionnelle et insuffisante. Trop peu de logements sociaux sont construits à chaque année, alors que quelque 40 000 ménages locataires sont en attente d’un HLM, souvent depuis plusieurs années. Québec ne budgète que 3000 nouveaux logements sociaux par année et en raison de l’insuffisance du financement accordé, ce sont moins du tiers qui se réalisent. Pour leur part, les prestations de retraite ne permettent pas de sortir de la pauvreté, surtout pour les femmes qui comptent plus de périodes passées en dehors du marché du travail.

La détérioration des services publics et des programmes sociaux fait particulièrement mal aux personnes les plus vulnérables de notre société. C’est souvent dans les organismes d’action communautaire autonome que les personnes marginalisées peuvent trouver aide et réconfort, mais également des lieux d’appartenance et d’expression citoyenne pour défendre collectivement leurs droits. L’action communautaire autonome est un moteur de justice sociale indispensable, mais les groupes sont en manque criant de financement et n’ont plus les moyens de réaliser leur mission adéquatement.

Le modèle néolibéral qui nous est actuellement imposé voudrait remplacer les principes de répartition des richesses, de justice sociale et de solidarité par la seule responsabilisation individuelle, la rentabilité à tout prix et la recherche de profits. Les politiques néolibérales accentuent les inégalités sociales en octroyant des baisses d’impôt aux mieux nantis et aux entreprises tout en maintenant un régime fiscal qui valorise l’évitement fiscal et ferme les yeux sur l’évasion fiscale. Ces politiques nous privent collectivement de milliards de $.  Nous ne pouvons plus accepter que le 1% des plus riches continue de s’enrichir grâce à nos ressources collectives pendant que les revenus du reste de la population diminuent.

La fiscalité devrait favoriser une juste contribution des plus riches, des banques et des grandes entreprises.  La Coalition Main Rouge propose d’ailleurs plus de 20 mesures fiscales progressistes qui totalisent 10 milliards $ par année.

Avec cet argent, nous aurions largement les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer adéquatement les programmes sociaux et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome. Un filet social fort : c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible, que la dignité des personnes soit respectée et que le Québec tienne sa promesse de mettre en œuvre les droits humains au  « maximum de ses ressources disponibles » comme il s’y est engagé en ratifiant le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). C’est une question de CHOIX politiques !

Signataires :

  1. Véronique Laflamme, organisatrice communautaire et porte-parole, FRAPRU
  2. Christian Daigle, président, Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec
  3. Jeff Begley, président, Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN)
  4. Gabriel Dumas, Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec
  5. Chantal Santerre, ATTAC-Québec
  6. Élisabeth Gibeau, Analyste politiques sociales et fiscales, Union des consommateurs
  7. Alain Marois, Vice-président à la vie politique, Fédération autonome de l’enseignement (FAE)
  8. Benoît Lacoursière, Secrétaire général et trésorier, Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
  9. Mercédez Roberge, Coordonnatrice, Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles
  10. Caroline Toupin, coordonnatrice, Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA)
  11. Virginie Larivière, Collectif pour un Québec sans pauvreté
  12. Stéphanie Vallée, présidente, L’R des centres de femmes du Québec
  13. Christian Nadeau, président, Ligue des droits et libertés
  14. Sylvie Lévesque, coordonnatrice, Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ)
  15. Marie-Andrée Gauthier, Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec
  16. Hugo Valiquette, président, Coalition des TROC
  17. Maxime Roy-Allard, Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ)
  18. Nicole Frascadore, présidente de Association de Personnes Retraitées (APR) de la FAE
  19. Rébecca Bleau, Coordonatrice de la Coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ)
  20. Élisabeth Garant, Directrice générale, Centre justice et foi
  21. Yann Tremblay-Marcotte, Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ)
  22. Véronique Martineau, coordonnatrice du Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE)
  23. Stéphan Corriveau, directeur général, Réseau québécois des OSBL d’habitation
  24. Guy Fortier, CPRF (Carrefour de participation, ressourcement et formation)
  25. Dominique Daigneault, présidente, Conseil centraldu Montréal métropolitain – CSN
  26. Vincent Leclair, secrétaire général du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain.
  27. Jean-Yves Joannette, Coordonnateur, TROVEP de Montréal
  28. Marie-Andrée Painchaud-Mathieu, Coordonnatrice, Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal
  29. Marie Turcotte, Directrice générale, Ex Aequo
  30. Jimmy Forgues, coordonnateur, Solidarité populaire Estrie
  31. Marc Benoit, ROÉPAM
  32. Anne-Valérie Lemieux Breton du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches
  33. Sarah Girard, coordonnatrice, Mouvement d’éducation populaire autonome de Lanaudière (MÉPAL)
  34. Marie-Eve Bouchard, Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire Saguenay-Lac-St-Jean Chibougamau-Chapais
  35. Marie-Eve Surprenant, Coordonnatrice, Table de concertation de Laval en condition féminine
  36. Vincent Greason, coordonnateur, Table ronde des OVEP de l’Outaouais
  37. François Melançon, Association des groupes d’éducation populaire autonome (AGÉPA) Centre-du-Québec
  38. Michel Dubé, Action-Populaire Rimouski-Neigette

En campagne pour contrer le démantèlement de notre filet social: nouveau dépliant

Sous couvert de l’épouvantail de «crise» des finances publiques, nous avons eu droit à plusieurs rondes de coupes, de compressions et de hausses de tarifs ces dernières années. Les dommages sur le filet social sont considérables et ce ne sont pas les mesures à saveur pré-électorale annoncées dans le budget du 27 mars 2018 qui répareront les dégâts. Nous ne sommes pas dupes ! Les principes de gratuité et d’universalité de nos services publics sont toujours en danger, les programmes sociaux sous-financés et l’action communautaire autonome menacée. Tout indique que les attaques pour les affaiblir se poursuivront dès l’an prochain.

À la toute veille des élections générales au Québec, exigeons des partis en lice qu’ils s’engagent à récupérer notre trésor collectif auprès des plus nantis en instaurant une fiscalité plus progressive et à réparer les dégâts causés aux services publics et aux programmes sociaux en y réinvestissant adéquatement !

La Coalition Main rouge s’est doté d’un plan d’action en vue de la campagne électorale québécoise de septembre et a produit un dépliant mis à jour de sa campagne Viser la justice sociale. Nous vous invitons à le distribuer largement.